A peine arrivé, c’est une fiole « Pyrenex »
rappelant avec nostalgie les heures de chimie passées dans un laboratoire
miteux, avec comme professeur un
black-listé de la chimie pour avoir fait exploser le labo de son entreprise.
En fait, c’est tout le restaurent qui y fait penser. Carreaux blanc style
paillasse de chimie, tabouret, distillation du café, mais aussi la carte
présentée sous forme de « tableau périodique des éléments »
Bref, cette atmosphère pseudo scientifique est parfaitement
située Rive Gauche.
C’est un étrange endroit dont - on le sent - les clients sont
des habitués. Clients qui, pour la plus grande part sont étrangers (et aussi des bobos, parfois les deux en un).
Mais il n’y a pas que les clients qui ne parlent pas Français,
puisque la première question des serveurs est de savoir si vous parlez (un peu) l’anglais, avant de switcher complètement dans la langue de Shakespeare qu’ils maitrisent parfaitement.
L’atmosphère dégagée est sympathique, et les plats y sont originaux, et très anglo-saxons. Carotte cake, et autres inventions originales y sont joyeusement présentées.
Les traditions françaises y sont également conservées, mais on voit bien que les viennoiseries ne sont pas leur spécialité, à éviter, donc. On ne peut pas être bon
partout.
Le cappuccino est d’un goût incroyable,
l’un des meilleurs que j’ai eu la chance de tester, le tout présenté de façon
remarquable. (Un cœur au milieu de ma tasse, un signe ?)
La carte des cafés est interminable aux plus grand plaisir
des café addict.
Des brunchs sont disponibles pour des prix variant de 20 a
30 euros, en fonction des œufs.