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samedi 19 septembre 2015

Magrets de canard aux prunes rouges

Pour un retour de marché le samedi midi

Pour 4 personnes :
- Magrets de canard
- Des prunes rouges
- 6 cuillères à soupe de miel
- 2 cuillères à soupe de sauce soja
- 2 cuillères à soupe d'huile
- Une noisette de beurre
- 1 dose de safran
- 1 cuillère à café de cannelle
- Sel, poivre

Faites revenir les prunes dans une casserole avec le beurre, 2 cuillères à soupe de miel, sel et poivre jusqu'à ce qu'elles soient fondantes.

Pendant ce temps, préparez le magret :
- mélangez dans un bol 4 cuillères de miel, l'huile, la sauce soja, le sel, le poivre et les épices
- faites dorer les magrets côté peau pendant 2-3 minutes
- ajoutez la préparation au miel sur les magrets
- continuez la cuisson sur feu modéré
- retournez les magrets régulièrement
- ajoutez un peu de jus des prunes, ou quelques prunes, pour accentuer le côté sucré.


Servez les magrets et les prunes, avec du quinoa (bio cela va sans dire !)

samedi 18 avril 2015

Salade plaisir

Pour fêter le retour du printemps sainement et avec joie




Pour 2 personnes
- Pousses d'épinards
- 1 patate douce
- Fromage de chèvre frais
- Cranberries séchées (ou pomegranate)
- Sirop d'érable
- Vinaigre balsamique
- Huile de Tournesol

Couper la patate douce en tranches fines (environ 0,5mm - 1cm en fonction de la qualité de vos outils). Les faire cuire / frire dans une poële avec de l'huile de tournesol. 

Une fois bien grillées, retirer le surplus d'huile en pressant les tranches entre des feuilles de sopalin.

Mélanger les pousses d'épinards, le chèvre frais, les cranberries et les chips de patate douce. Versez un filet de sirop d'érable et un filet de vinaigre balsamique...et savourez, au soleil s'il vous plaît.

dimanche 20 octobre 2013

Entre les bras



Ce documentaire est  lent 'comme la vie' dit Philippe Lacoste lui-même. Sauf qu'ici  il n'y a pas de crise. Ce sont les quatre étapes d'une transmission, d'un héritage, d'une aventure familiale.

Ce film articule autour des quatre saisons, quatre saisons où l'on decouvre autant de saveurs, autant d'idées. Où l'on découvre à la fois la stratégie d'un restaurant étoilé, sa culture d'entreprise, comme n'importe quelle autre. De la difficulté de laisser son oeuvre à un autre. De la difficulté d'un fils à prendre le relais de son père. À sortir de l'ombre. À se faire son propre nom en respectant la tradition. Et surtout, comme souligné par Ginette Bras, de se maintenir en haut. De faire honneur à ce cadeau et ce fardeau. D'arriver déjà en haut, sans avoir construit le succès pas à pas, en faisant des erreurs, des ajustements, en posant chaque pierre avant d'y parvenir.

Mais également l'insipiration, l'art, la patience qui prévalent à la cuisine, qui érigent un plat en explosion de saveur. En découverte. Chaque élément, chaque miette est pensé, analysé, pesé, comme un 'cheminement' selon Sébastien Bras. La cuisine et l'artiste derrière chaque plat veulent nous parler, donner un sens aux aliments, raconter leur vie. Ils sont romanciers et autobiographe. Sébastien part d'un plat qui veut nous mener du salé vers le sucré, pour finalement en faire trois plats, reflétant les trois origines, les trois inspirateurs : la famille de Sébastien. À chaque personne sa madeleine de Proust et sa construction autour de ce souvenir.